Les lignes contemporaines de cette villa moderne tranchent nettement avec les maisons voisines. Les autorités communales ont néanmoins accordé les dérogations aux prescriptions urbanistiques en vigueur dans ce quartier résidentiel. Notamment parce que le projet est développé pour garantir une intégration dans l’environnement et éviter les vis-à-vis. Mais aussi parce que cette nouvelle construction répond davantage aux exigences actuelles, entre autres sur le plan énergétique.

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    Intimité et intégration dans l’environnement

    Le quartier qui accueille cette villa contemporaine aux lignes contemporaines est un quartier résidentiel loti depuis de nombreuses années. La modernité des lignes tranchant nettement avec les autres architectures, il était impératif de développer un projet qui s’intègre parfaitement dans son environnement. Par ailleurs, les vis-à-vis dans les pièces de vie du premier étage devaient être évités pour respecter l’intimité des occupants de la villa mais aussi celle des voisins.

    Le travail sur les façades offre une réponse optimale à ce double enjeu d’intégration et d’intimité. Ainsi, les façades sont vitrées de manière telle que les occupants bénéficient de la lumière naturelle et des perspectives sur la vallée environnante sans vue directe sur les maisons voisines. La fenêtre d’angle, en particulier, fournit une lumière abondante dans la cage d’escalier et un panorama à 180 degrés. Les façades latérales sont peu vitrées pour boucher les vues sur le voisinage direct. La luminosité est toutefois garantie grâce aux nombreux puits de lumière qui compensent avantageusement l’absence de fenêtres.

    La volumétrie à toiture plate est également un atout pour favoriser une meilleure intégration dans l’environnement. Elle permet en effet de limiter le gabarit par rapport à une construction avec une toiture à deux pans.

    Des vues grandissantes au fil des étages

    La villa est construite sur un terrain en pente. L’entrée principale est donc située au niveau des garages et des caves. Dès le seuil franchi, l’escalier fait irruption dans le hall d’entrée. La lumière de plus en plus présente à mesure que l’on gravit les marches est comme une invitation à découvrir les étages supérieurs.

    Les pièces de vie du premier étage s’articulent autour d’un noyau central qui abrite la buanderie. Le grand séjour et la cuisine offrent une vue imprenable sur le jardin. Les limites entre l’intérieur et l’extérieur semblent s’effacer. Une impression renforcée par les châssis qui disparaissent dans les plafonds.

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