L’intervention redonne sa jeunesse et des éléments plus contemporains à une villa des années 80, nichée dans la campagne wallonne. Sans toucher à la structure du bâtiment, la rénovation consiste en un travail d’aménagement intérieur intelligent pour fluidifier les circulations et donner du caractère aux espaces.

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    Unifier les circulations et faire entrer la lumière

    Bien que les fonctions initiales restent en place, la modification des espaces existants parvient à métamorphoser complètement l’atmosphère de la maison. L’intervention ciblée de cette rénovation contemporaine modernise le rez-de-chaussée et l’usage du blanc – on a unifié les surfaces en coulant un sol en polyuréthane immaculé sur le carrelage existant et en repeignant les murs – donne du cachet à l’intérieur. Ce choix chromatique met en valeur le mobilier et la collection d’art des propriétaires, des œuvres trouvées au gré des voyages ainsi que les expositions de leur structure, le B2collectif.

    Au salon, on a ouvert un des coins de la villa et remplacé les baies vitrées un peu datées par des châssis minimalistes aux profils intégrés dans les sols et plafonds pour une ouverture totale sur la nature et une sensation dedans/dehors. De l’extérieur, les lignes graphiques des châssis noirs répondent avec élégance au grain des briques des façades.

    L’escalier, des textures minimalistes pour une rénovation contemporaine

    L’opération, dans cet espace, définit un vrai volume de cage d’escalier, au lieu de passer de l’intérieur d’une pièce pour aboutir dans une autre, comme le faisait l’existant. Ce parti pris reconstruit une véritable liaison entre le haut et le bas du bâtiment. D’une blondeur miellée, le nouvel escalier crée un appel vers le haut, où l’on distingue le ciel et la cime des pins. Il offre un contraste étudié entre la surface lisse du sol en polyuréthane et la texture du bois clair qui vient réchauffer l’espace. La rampe lumineuse apporte, quant à elle, une touche ludique.

    Redistribuer les pièces à l’étage

    Il s’agissait ici de repenser la distribution du R+1 pour bénéficier d’un niveau vraiment utile. En parallèle d’une modification de l’escalier, on a construit une lucarne dans le toit pour créer une vraie distribution des 2 chambres, de l’atelier d’artiste et d’une salle de bain. On obtient ainsi un long couloir qui se parcourt comme une déambulation avec vue sur les arbres encadrés de noir par les chassis, comme une grande photographie vivante. De l’extérieur, la lucarne en zinc noir s’intègre parfaitement à l’existant et modernise la façade arrière.

    crédits photos: 1111 Photography

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