À Waterloo, dans la prestigieuse avenue du Manoir, deux villas contemporaines de quelque 500 mètres carrés chacune accueillent leurs premiers habitants. Construites côte à côte, les deux villas forment un ensemble architectural. L’agencement des volumes confère néanmoins un caractère propre à chaque habitation et préserve l’intimité des occupants.

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    Deux villas distinctes sur un grand terrain en pente

    Ce projet de double villa haut de gamme contemporaines à Waterloo se développe non loin d’une autre villa contemporaine dessinée par notre bureau. Le nom du projet a d’ailleurs été choisi en référence au nom de cette magnifique avenue des faubourgs de Waterloo. Quant au chiffre 2, il rappelle que la construction est en fait une double villa.

    Si l’unité architecturale est bien présente, chaque habitation se distingue néanmoins par l’agencement de ses volumes. Comme deux membres d’une même famille, elles se ressemblent sans se confondre. Toutes deux disposent de larges espaces dont quatre chambres et autant de salles de bains.

    Lumière et fluidité d’une double villa haut de gamme

    Chacune possède également sa pièce avec une double hauteur. Dans le séjour pour la première et dans la cuisine pour la seconde. Cette double hauteur ouvre la perspective et permet de profiter de la lumière du soleil qui éclaire les espaces de vie.

    Les terrasses du premier étage sont coupées par des vides afin que, là aussi, la lumière puisse arriver jusqu’au rez-de-chaussée. Des vides que l’on retrouve d’ailleurs à l’intérieur du bâtiment. Ici, aucun mur ne touche les façades pour éviter l’effet de cloisonnement et fluidifier encore plus la circulation. Lumière et percées s’invitent dans l’architecture pour favoriser la fluidité et le sentiment d’espace.

    Horizontalité et contrastes

    L’utilisation du shou-sugi-ban, technique japonaise du bois brûlé, offre une alternative esthétique au bardage en bois tout en protégeant la façade des intempéries, UV et autres dégradations. Elle permet aussi d’accentuer l’horizontalité au niveau des façades par une alternance du noir et du blanc. Le crépi du rez-de-chaussée tranche avec le bardage en bois brûlé du premier étage. Les bords de la toiture plate tracent à leur tour une ligne blanche qui surplombe l’ensemble.

    crédits photos: Amélie de Wilde

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