Auteur/autrice : Hervé Vanden Haute

Décrochements et baies vitrées

La chambre des parents est placée à l’arrière, s’ouvrant ainsi directement sur le jardin côté sud. L’étroitesse de la parcelle n’autorise toutefois qu’une seule chambre spacieuse le long de cette façade arrière. Deux dispositifs sont donc mis en place pour contourner le problème et offrir une vue sur le jardin aux occupants des deux autres chambres, pourtant situées côté rue. La première chambre est installée dans un espace débordant sur la façade latérale. Ce décrochement coupe l’effet monobloc de la volumétrie et crée une vue supplémentaire vers le jardin. La deuxième chambre profite de l’espace ouvert de la mezzanine adjacente et de ses espaces vitrés pour une vue indirecte sur le jardin.

Jeu sur les volumes

Les colonnes placées de manière aléatoire le long du car port animent la façade. Elles créent aussi un cheminement en balisant le chemin d’accès vers la porte d’entrée. A l’étage, l’architecture en retrait permet d’éviter un effet d’écrasement en cassant visuellement les lignes de la façade. La toiture plate joue elle aussi son rôle dans le jeu sur la volumétrie. En limitant la hauteur du bâti, cette toiture plate permet de bénéficier d’un beau volume intérieur sans les effets négatifs d’une ombre portée chez les voisins.

Lumière et intimité sont aussi au programme. Les fenêtres sont placées de façon à garantir une belle luminosité tout en empêchant les vues directes à partir des maisons voisines. Les vides sont également mis à profit. Comme celui du côté ouest qui laisse le soleil du soir inonder les espaces de vie tout en préservant des regards indiscrets.

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Programme: construction d’une villa 3 chambres à Braine-le-Château

Stade actuel du projet: dernières finitions en cours

D’une superficie habitable d’environ 175m², cette maison de Braine-le-Château est entièrement pensée pour profiter pleinement du paysage et maximiser la sensation d’espace.  Les baies et les angles sont utilisés pour créer une dynamique, ouvrir des perspectives ou dilater les espaces. Par un jeu subtil d’ouvertures sur le jardin,  les vues sont cadrées pour profiter uniquement des points de vue exceptionnels de ce terrain très pentu.

Garage à moto dissimulé dans le bardage, gouttières et descentes d’eau invisibles, châssis et stores pare-soleil  minutieusement encastrés, angles vitrés très minces…La profusion de détails soignés tranche avec la simplicité de l’ensemble imposée par les prescriptions urbanistiques.

De la cuisine, où tout l’espace intérieur et le paysage extérieur sont visibles, aux chambres dotées de larges baies en passant par la salle de bain et sa vue « royale » depuis la baignoire, la qualité des vue est constante. Le ciel, partie intégrante du paysage, est visible depuis chaque endroit de la maison, grâce à une hauteur sous plafond du séjour de près de 3 mètres.

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Le terrain fortement en pente impose de reprendre les différences de niveaux mais aussi de garantir les vues et la luminosité à l’arrière des maisons. La solution est apportée par une grande fenêtre d’angle pour l’une et une mezzanine sur deux étages pour l’autre. La fenêtre d’angle remonte également plus haut que le plafond. De la sorte, le regard porte vers le haut, la vue est préservée sans les entraves d’une fenêtre trop basse. Les deux entités sont ainsi agrémentées de hautes fenêtres sur l’arrière pour ouvrir la vue sur le ciel.

Les prescriptions urbanistiques imposant un volume relativement classique, les façades avant sont animées par des baies vitrées et des décrochements qui évitent une monotonie des lignes. La grande toiture commune aux deux maisons mitoyennes se détache clairement du reste. Non seulement par le gris sombre des tuiles qui tranche sur le blanc du crépi de la façade mais aussi par une ligne qui dessine nettement le pourtour du bâtiment.

Les baies vitrées et les décrochements sur les façades permettent également de rompre la ligne verticale. Car ces deux maisons sont très hautes afin de créer un maximum de superficie habitable. Chacune des maisons compte ainsi quatre étages au total où se répartissent garages, suites parentales, chambres pour les enfants, pièces de vie… L’une des maisons accueille en plus un cabinet de dentisterie au rez-de-chaussée.

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L’architecture de cette maison de type basse énergie est en partie conditionnée par le terrain. Les quatre étages ne se voient pas d’emblée. De la rue, la maison semble même présenter des dimensions modestes. A hauteur de la porte d’entrée, on découvre un premier volume agrémenté de briques et percé de deux larges baies vitrées. Il faut poursuivre son chemin et contourner la maison dans son entièreté pour découvrir, façade après façade, les différents volumes. La maison se dévoile au fur et à mesure, chaque façade laissant voir un nouveau niveau au fil de la progression.

La hauteur des plafonds est exploitée pour préserver toute la luminosité des étages en contrebas. Une luminosité également renforcée dans le grand séjour et la cuisine. Ces pièces de vie se développent sur toute la longueur du jardin, profitant ainsi abondamment de la lumière naturelle. A l’étage, les baies vitrées sont surtout utilisées pour bénéficier de la lumière zénithale : même si les fenêtres ne sont pas directement visibles de l’extérieur, la lumière entre sans contrainte dans les différentes pièces. L’avantage sans les inconvénients puisque la luminosité est assurée sans nuire à l’intimité.

L’aménagement du jardin est lui aussi pensé en fonction de la pente. Le terrain a été nivelé comme un terrain de golf pour passer tout naturellement d’un niveau à l’autre.

Crédits photos: 1111 Photography

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La technique et l’imagination sont une fois de plus de précieux alliés pour respecter les règles sans être dans l’obligation du choix par défaut. On privilégie ici la toiture à quatre côtés et à faible pente mais aussi un prolongement des façades pour créer des murs acrotères. Les quatre pentes évitent la présence de pignons, tandis que la faible pente de la structure limite la hauteur du toit. Le prolongement des façades forme de petits murets derrières lesquels le toit se déploie plus discrètement. Il est nécessaire de prendre de la hauteur ou du recul pour le découvrir. L’architecture de cette maison moderne de type basse énergie répond ainsi aux souhaits du maître de l’ouvrage tout en respectant des prescriptions urbanistiques assez strictes.

A l’intérieur de la villa, une autre demande trouve sa réponse dans le jeu sur les transparences. L’occupante des lieux travaillant à domicile, elle avait besoin d’un bureau côté rue, attenant à la cuisine et près de la porte d’entrée pour accueillir facilement sa clientèle. En même temps, elle souhaitait avoir une vue sur le jardin situé à l’arrière de la maison. Des ouvertures et des baies vitrées créent des transparences en ouvrant les vues sur le salon et le jardin. Même si l’on se trouve dans le bureau, côté rue, la lumière et la végétation du jardin restent visibles.

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Le maître de l’ouvrage souhaite une maison contemporaine et lumineuse. Le programme est restreint avec seulement deux chambres.

Le terrain est particulièrement difficile car long et étroit, présente un talus important sur son flanc droit qui plus est exposé plein sud. La plus belle vue se situe à l’avant du terrain, de biais. L’exposition ouest est également située à rue.

Afin d’optimiser les vues, le choix a été fait de positionner les pièces de vie à l’étage.

La volumétrie nait du souhait de combiner tous ces facteurs défavorables, en combinaison avec le programme,  afin de former un ensemble cohérent et optimalisé. La maison s’insère dans le talus et le jeu des terrasses et escaliers permet de relier le séjour au jardin. Le car port permet à l’étage d’offrir une terrasse avec une belle vue sur le paysage, tout en préservant l’intimité des occupants.

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