Le projet consistait à transformer les inconvénients d’une implantation imposée par la forme de la parcelle pour en faire des atouts qui répondent au programme et aux attentes du client. La villa allie des volumes sobres et des espaces intérieurs pensés dans les moindres détails.

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    Déjouer les contraintes d’implantation

    Avec une parcelle en biais, tout l’enjeu du projet résidait dans la nécessité d’adapter le positionnement de la maison. Afin d’éviter d’orienter l’habitation vers la clôture de la maison voisine située sur le terrain parallèle, nous avons pris le parti de placer le pignon de la villa parallèlement au mur de clôture, le tout en oblique. Ce choix permet de rediriger la vue depuis la maison vers le jardin, pour jouir d’un panorama intéressant sur les grands arbres en fond de parcelle. En outre, un tel décalage nous offre également l’opportunité de profiter de l’ensoleillement en ouvrant le pignon au soleil du matin. Côté rue, une grande baie en mezzanine à l’étage permet de capter le soleil du sud-sud-ouest, tout en préservant l’intimité par rapport au regard des passants. 

    Le projet adopte donc un langage fermé côté rue et ouvert côté jardin. Parallèle à la rue à l’avant et recadré sur le jardin à l’arrière. La demande du client était en effet de pouvoir contempler la verdure et de bénéficier d’espaces modulables en fonction des activités familiales.

    Un jeu de volumes minimalistes

    Les façades de la villa définissent un jeu de volumes avantageux entre le bloc traditionnel principal avec son toit en pente et le salon à l’arrière en biais avec sa toiture végétalisée. Une écriture toute en simplicité qui s’appuie sur les arêtes, les perspectives et l’invisibilité des corniches et descentes d’eau. Ainsi, on compose une esthétique moderne, compatible avec l’environnement immédiat et l’architecture du quartier. Côté rue, une entrée pourvue d’un auvent horizontal vient équilibrer l’ensemble de cette volumétrie minimaliste.

    La terrasse comme un socle

    Afin de prévenir tout risque d’inondation – bien que la maison ne soit pas officiellement située en zone inondable – nous avons prévu deux marches qui descendent vers le jardin et côté rue, un petit plan incliné. De la sorte, on exploite la contrainte que représente le risque d’inondation pour renforcer l’accessibilité. Pratique et technique, ce socle élégant répond à une finalité très concrète tout en apportant une finition contemporaine. Ce parti pris n’était pas exigé initialement dans le projet, néanmoins, la nature du terrain et les discussions avec le voisinage nous ont conduit à envisager cette précaution.

    Modularité des espaces de vie

    À l’intérieur, dans les pièces de vie, l’œil ne perçoit jamais que la maison a été orientée en biais par rapport au terrain. L’oblique est compensée visuellement grâce à l’orientation du bloc technique gaine/cheminée. Seule la buanderie adopte une forme moins classique. 

    Dans le salon, les châssis s’élèvent beaucoup plus haut que le plafond sur la façade et dans le sol, de façon à ouvrir le champ de vision. Le regard file librement vers l’extérieur. Les autres espaces se découvrent au fur et à mesure que l’on avance. Le salon, un peu à l’écart de la salle à manger/cuisine et du coin TV, peut tout aussi bien se prêter à des activités au calme que constituer une annexe de la salle à manger. Cet agencement permet de recevoir la famille ou les amis en nombre, avec un impact réduit sur l’aménagement. On peut ainsi doubler la longueur de la salle à manger sans qu’il soit nécessaire de déménager toute la pièce.

    Les transparences apportent des lignes de fuites et une sensation d’ouverture : sur l’escalier depuis le salon ou encore par la fenêtre de l’étage au-dessus du coin TV. Enfin, les circulations étudiées à l’étage misent sur la lumière au niveau du couloir et du dressing. Elles accroissent la sensation d’espace et brisent l’uniformité.

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    Prévue dans le cadre d’une promotion, cette réalisation conjugue simplicité des espaces et sophistication des façades. Sans oublier les terrasses à l’abri des regards qui permettent une occupation variée en fonction des situations et des saisons.

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      Un parti-pris de porte-à-faux

      Le gabarit du projet est donné sur base d’un mur mitoyen d’une maison existante. Il impose une forme de trapèze exigée par la forme de la parcelle avec son petit jardin au nord. Par ailleurs, le terrain en pente impose une forte différence de niveau entre l’avant et l’arrière du bâtiment.

      La maison se découvre en venant de la rue et offre au regard son angle travaillé avec ses trois encorbellements. Véritable signature de la maison, le jeu de porte-à-faux est la première chose qui aimante l’œil à l’approche. Chaque étage avance par rapport à l’étage d’en dessous. Cela confère à l’ensemble sa forme caractéristique : un trapèze en rez-de-chaussée qui se recale progressivement jusqu’à devenir un vrai rectangle au dernier étage.

      L’apparente simplicité des façades dissimule les nombreuses contraintes imposées par les évacuations d’eaux pluviales et les protections solaires. Aucune descente d’eau ne vient dénaturer le minimalisme et la sophistication de la forme extérieure. À l’arrière, le choix se porte sur un geste qui renforce la cohérence de la façade en reliant les baies vitrées entre elles, grâce au revêtement en aluminium noir.

      Des espaces fluides et des terrasses étudiées

      Au rez-de-chaussée côté rue, le projet prévoit d’implanter le garage, l’entrée et un espace polyvalent dédié par exemple au télétravail ou à l’exercice d’une profession libérale.

      Dès l’entrée, l’escalier dirige le regard vers la lumière pour déboucher au premier étage sur la vue vers le jardin. La circulation permet aussi bien l’accès à la cuisine qu’à un vaste séjour polyvalent, avec le potentiel pour aménager un grand salon ou une salle à manger ouverte sur le salon. L’étage de vie est pourvu de deux terrasses, au nord et au sud : on peut opter pour le côté rue ou le côté nord selon la situation, la météo, la saison. La terrasse s’abrite derrière des plaques d’acier laqué blanc, orientées de façon à protéger l’intimité aussi bien de face que sur le côté. 

      L’escalier se prolonge immédiatement vers l’étage supérieur dans un accès fluide au R+2, en captant immédiatement le soleil du sud grâce à la fenêtre qui lui fait  face. Ses rayons traversent la maison et inondent de lumière les espaces situés au nord. Quatre chambres occupent le plan de ce niveau, dont la suite parentale sur rue via un patio en creux qui lui offre une parfaite intimité et une absence de vis-à-vis, tout en profitant de la lumière.

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      L’intervention redonne sa jeunesse et des éléments plus contemporains à une villa des années 80, nichée dans la campagne wallonne. Sans toucher à la structure du bâtiment, la rénovation consiste en un travail d’aménagement intérieur intelligent pour fluidifier les circulations et donner du caractère aux espaces.

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        Unifier les circulations et faire entrer la lumière

        Bien que les fonctions initiales restent en place, la modification des espaces existants parvient à métamorphoser complètement l’atmosphère de la maison. L’intervention ciblée de cette rénovation contemporaine modernise le rez-de-chaussée et l’usage du blanc – on a unifié les surfaces en coulant un sol en polyuréthane immaculé sur le carrelage existant et en repeignant les murs – donne du cachet à l’intérieur. Ce choix chromatique met en valeur le mobilier et la collection d’art des propriétaires, des œuvres trouvées au gré des voyages ainsi que les expositions de leur structure, le B2collectif.

        Au salon, on a ouvert un des coins de la villa et remplacé les baies vitrées un peu datées par des châssis minimalistes aux profils intégrés dans les sols et plafonds pour une ouverture totale sur la nature et une sensation dedans/dehors. De l’extérieur, les lignes graphiques des châssis noirs répondent avec élégance au grain des briques des façades.

        L’escalier, des textures minimalistes pour une rénovation contemporaine

        L’opération, dans cet espace, définit un vrai volume de cage d’escalier, au lieu de passer de l’intérieur d’une pièce pour aboutir dans une autre, comme le faisait l’existant. Ce parti pris reconstruit une véritable liaison entre le haut et le bas du bâtiment. D’une blondeur miellée, le nouvel escalier crée un appel vers le haut, où l’on distingue le ciel et la cime des pins. Il offre un contraste étudié entre la surface lisse du sol en polyuréthane et la texture du bois clair qui vient réchauffer l’espace. La rampe lumineuse apporte, quant à elle, une touche ludique.

        Redistribuer les pièces à l’étage

        Il s’agissait ici de repenser la distribution du R+1 pour bénéficier d’un niveau vraiment utile. En parallèle d’une modification de l’escalier, on a construit une lucarne dans le toit pour créer une vraie distribution des 2 chambres, de l’atelier d’artiste et d’une salle de bain. On obtient ainsi un long couloir qui se parcourt comme une déambulation avec vue sur les arbres encadrés de noir par les chassis, comme une grande photographie vivante. De l’extérieur, la lucarne en zinc noir s’intègre parfaitement à l’existant et modernise la façade arrière.

        crédits photos: 1111 Photography

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